- EAN13
- 9782755402858
- ISBN
- 978-2-7554-0285-8
- Éditeur
- "François-Xavier de Guibert"
- Date de publication
- 14/11/2008
- Collection
- Combats pour la liberté de l'esprit
- Nombre de pages
- 267
- Dimensions
- 24 x 16,3 x 2,2 cm
- Poids
- 450 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 320
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Vie et mort de la Ve République
1958-2008
De
"François-Xavier de Guibert"
Combats pour la liberté de l'esprit
Offres
Vie et mort de la Ve République
Que reste-t-il de la Ve République ? La question peut surprendre alors que la France célèbre en 2008 les cinquante ans de la constitution voulue par le général de Gaulle. Pourtant, cette question est plus que jamais d'actualité alors que l'on vient de réviser une nouvelle fois notre texte fondamental pour ratifier le traité européen de Lisbonne, alors qu'une nouvelle réforme qui prétend entreprendre « la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République » vient d'être votée, et que le président de la République sollicite désormais un autre Comité, présidé par Simone Veil, pour réviser le préambule...
Une constitution, la formule est connue, c'est une lettre, une pratique, un esprit. Or, la lettre fait figure de chiffon de papier, biffée à l'envi depuis vingt ans, raturée au gré des circonstances politiques du moment. Quant à la pratique, cohabitation et quinquennat obligent, elle a été peu à peu dévoyée, au point d'abaisser la fonction présidentielle à celle - honnie par Charles de Gaulle - de chef de parti.
Il est douteux dès lors que l'esprit des institutions ait survécu à ces dérives, même si sur ce point les avis divergent. Les uns estiment que la pratique « hyperactive » de l'actuel chef de l'État constitue un retour de la responsabilité au plus haut niveau, conforme au voeu du fondateur de la Ve. Les autres, au contraire, voient dans le « style Sarkozy » l'expression maladroite et triviale d'une politique brouillonne, quand elle n'est pas fondamentalement contraire aux intérêts du pays.
Que reste-t-il de la Ve République ? En apparence, n'importe quoi... Au fond, rien !
Que reste-t-il de la Ve République ? La question peut surprendre alors que la France célèbre en 2008 les cinquante ans de la constitution voulue par le général de Gaulle. Pourtant, cette question est plus que jamais d'actualité alors que l'on vient de réviser une nouvelle fois notre texte fondamental pour ratifier le traité européen de Lisbonne, alors qu'une nouvelle réforme qui prétend entreprendre « la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République » vient d'être votée, et que le président de la République sollicite désormais un autre Comité, présidé par Simone Veil, pour réviser le préambule...
Une constitution, la formule est connue, c'est une lettre, une pratique, un esprit. Or, la lettre fait figure de chiffon de papier, biffée à l'envi depuis vingt ans, raturée au gré des circonstances politiques du moment. Quant à la pratique, cohabitation et quinquennat obligent, elle a été peu à peu dévoyée, au point d'abaisser la fonction présidentielle à celle - honnie par Charles de Gaulle - de chef de parti.
Il est douteux dès lors que l'esprit des institutions ait survécu à ces dérives, même si sur ce point les avis divergent. Les uns estiment que la pratique « hyperactive » de l'actuel chef de l'État constitue un retour de la responsabilité au plus haut niveau, conforme au voeu du fondateur de la Ve. Les autres, au contraire, voient dans le « style Sarkozy » l'expression maladroite et triviale d'une politique brouillonne, quand elle n'est pas fondamentalement contraire aux intérêts du pays.
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