- EAN13
- 9782749274508
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 13/09/2022
- Collection
- Sociologie économique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Erès 20,00
Parfois distante voire méfiante dans l’analyse des catastrophes et
mobilisations environnementales actuelles, la sociologie n’a pas pris la
mesure des transformations écologiques contemporaines. Si cette position
s’explique par le contexte de naissance de la discipline – vouée, au xixe
siècle, à accompagner et éclairer la dynamique du Progrès, ce qui supposait de
rejeter toute explication en termes d’ordre naturel –, elle n’est plus tenable
à l’ère de l’Anthropocène, où les humains apparaissent comme la principale
force motrice de la biosphère. L’ouvrage propose de dépasser ce constat et
d’œuvrer à l’émergence d’un projet sociologique renouvelé, élargi au vivant.
Face aux analyses critiques d’un « colonialisme vert » tendant à considérer
que toute protection de la nature serait finalement un anti-humanisme, les
auteurs mettent l’accent sur des expériences de préservation innovantes (par
exemple, autour d’un « revenu » minimal de conservation ou de la «
conservation conviviale » promue par certaines associations). S’appuyant sur
plusieurs dynamiques liées à l’économie solidaire (dans des « villes en
transition », ou dans une expérience de gestion communautaire de l’eau en
Colombie), ils montrent combien les mobilisations écologiques peuvent co-
construire et réorienter l’action publique, inscrivant ainsi la thématique des
« utopies réelles » dans une perspective écologique.
mobilisations environnementales actuelles, la sociologie n’a pas pris la
mesure des transformations écologiques contemporaines. Si cette position
s’explique par le contexte de naissance de la discipline – vouée, au xixe
siècle, à accompagner et éclairer la dynamique du Progrès, ce qui supposait de
rejeter toute explication en termes d’ordre naturel –, elle n’est plus tenable
à l’ère de l’Anthropocène, où les humains apparaissent comme la principale
force motrice de la biosphère. L’ouvrage propose de dépasser ce constat et
d’œuvrer à l’émergence d’un projet sociologique renouvelé, élargi au vivant.
Face aux analyses critiques d’un « colonialisme vert » tendant à considérer
que toute protection de la nature serait finalement un anti-humanisme, les
auteurs mettent l’accent sur des expériences de préservation innovantes (par
exemple, autour d’un « revenu » minimal de conservation ou de la «
conservation conviviale » promue par certaines associations). S’appuyant sur
plusieurs dynamiques liées à l’économie solidaire (dans des « villes en
transition », ou dans une expérience de gestion communautaire de l’eau en
Colombie), ils montrent combien les mobilisations écologiques peuvent co-
construire et réorienter l’action publique, inscrivant ainsi la thématique des
« utopies réelles » dans une perspective écologique.
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