- EAN13
- 9782600313094
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2009
- Collection
- Travaux d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Droz 96,09
Platon, que la Renaissance ne manque jamais de qualifier de « divin », est
l’auteur le plus souvent cité par Rabelais. Découvert, dans les années 1520,
au couvent de Fontenay-le-Comte par un jeune François tout aussi helléniste
que franciscain, le philosophe grec n’a jamais cessé de prodiguer sa vénérable
« authorité » — le plus souvent en son nom — tout au long de la carrière
d’écriture du recréateur de Pantagruel. Comment Rabelais a-t-il lu Platon ? Il
faut, pour répondre à cette question, ne pas réduire la figure de l’Antiquité
aux seuls « beaulx dialogues », mais prendre en considération cette symphonie
platonicienne qu’à la suite de Marsile Ficin, les Humanistes pouvaient
entendre. Grâce à une telle entente, toute syncrétique, Rabelais fait résonner
dans son œuvre une autorité (néo)platonicienne qu’il ne s’agit plus de
percevoir comme une simple « source », mais comme un foisonnant intertexte
dont la relecture, directe ou indirecte, est une perpétuelle récriture, qui ne
cesse de varier entre 1532 et 1552.
*[av. J.-C. (Wikipedia)]: 8 avant Jésus-Christ
*[av. J.-C.]: 65 avant Jésus-Christ
l’auteur le plus souvent cité par Rabelais. Découvert, dans les années 1520,
au couvent de Fontenay-le-Comte par un jeune François tout aussi helléniste
que franciscain, le philosophe grec n’a jamais cessé de prodiguer sa vénérable
« authorité » — le plus souvent en son nom — tout au long de la carrière
d’écriture du recréateur de Pantagruel. Comment Rabelais a-t-il lu Platon ? Il
faut, pour répondre à cette question, ne pas réduire la figure de l’Antiquité
aux seuls « beaulx dialogues », mais prendre en considération cette symphonie
platonicienne qu’à la suite de Marsile Ficin, les Humanistes pouvaient
entendre. Grâce à une telle entente, toute syncrétique, Rabelais fait résonner
dans son œuvre une autorité (néo)platonicienne qu’il ne s’agit plus de
percevoir comme une simple « source », mais comme un foisonnant intertexte
dont la relecture, directe ou indirecte, est une perpétuelle récriture, qui ne
cesse de varier entre 1532 et 1552.
*[av. J.-C. (Wikipedia)]: 8 avant Jésus-Christ
*[av. J.-C.]: 65 avant Jésus-Christ
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