- EAN13
- 9782494753136
- ISBN
- 978-2-494-75313-6
- Éditeur
- Le Port a jauni
- Date de publication
- 15/11/2024
- Nombre de pages
- 24
- Dimensions
- 22 x 17,2 x 0,4 cm
- Poids
- 76 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
-
12.00
"On s’enfonce dans un corps
on ne sait pas si c’est le nôtre.
On mélange tout on est le cœur
on est les reins les pieds
les poumons les artères
on est tout un tas d’os
mais on ne sait plus trop
ce que cela veut dire.
On marche en se disant
que l’on ne comprend pas.
On est là au milieu du tumulte
à partir se départir oublier d’où l’on vient
on se dit que pour les racines
la terre ne suffira pas
que c’est plus bas qu’elles nous tiennent.
On se ferme les yeux
on s’en va au plus loin
on s’enfonce dans ce corps
que l’on ne connaît pas
on mélange tout on est le cœur."
Écrire sur l’écriture, écrire sur le corps, écrire sur le corps en écriture ; faire entendre l’oralité dans l’écrit, faire entendre le cri de la difficulté de vivre, faire entendre le corps qui s’exprime dans l’écrit : voici le projet à l’œuvre ici.
L’écriture d’Edith Azam est magnifique et politique, dramatique et humoristique. Elle se lit et s’entend à tous les âges. Elle s’oralise et s’amplifie à chaque nouvelle lecture.
En écho à ces mots, Pauline Barzilaï a peint un cycle. Celui d’une lune. Ou d’un soleil. Ou d’une vie. Et nous le mettons en page dans un livre qui s’ouvre et se déroule, jusqu’à ce que la courbe de la lune, ou du soleil, ou de la vie, soit entièrement déroulée, ouverte, écrite, dessinée.
Finalement ce livre devient une longue bande de poèmes qui se lèvent et se couchent. Rien à faire, on s'embourbe.
on ne sait pas si c’est le nôtre.
On mélange tout on est le cœur
on est les reins les pieds
les poumons les artères
on est tout un tas d’os
mais on ne sait plus trop
ce que cela veut dire.
On marche en se disant
que l’on ne comprend pas.
On est là au milieu du tumulte
à partir se départir oublier d’où l’on vient
on se dit que pour les racines
la terre ne suffira pas
que c’est plus bas qu’elles nous tiennent.
On se ferme les yeux
on s’en va au plus loin
on s’enfonce dans ce corps
que l’on ne connaît pas
on mélange tout on est le cœur."
Écrire sur l’écriture, écrire sur le corps, écrire sur le corps en écriture ; faire entendre l’oralité dans l’écrit, faire entendre le cri de la difficulté de vivre, faire entendre le corps qui s’exprime dans l’écrit : voici le projet à l’œuvre ici.
L’écriture d’Edith Azam est magnifique et politique, dramatique et humoristique. Elle se lit et s’entend à tous les âges. Elle s’oralise et s’amplifie à chaque nouvelle lecture.
En écho à ces mots, Pauline Barzilaï a peint un cycle. Celui d’une lune. Ou d’un soleil. Ou d’une vie. Et nous le mettons en page dans un livre qui s’ouvre et se déroule, jusqu’à ce que la courbe de la lune, ou du soleil, ou de la vie, soit entièrement déroulée, ouverte, écrite, dessinée.
Finalement ce livre devient une longue bande de poèmes qui se lèvent et se couchent. Rien à faire, on s'embourbe.
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