- EAN13
- 9782359252187
- ISBN
- 978-2-35925-218-7
- Éditeur
- Empêcheurs de penser en rond
- Date de publication
- 06/01/2022
- Nombre de pages
- 94
- Dimensions
- 19,2 x 12,8 x 1 cm
- Poids
- 110 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Mémo sur la nouvelle classe écologique
Comment faire émerger une classe écologique consciente et fière d'elle-même
De Bruno Latour, Nikolaj Schultz
Empêcheurs de penser en rond
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À quelles conditions l’écologie, au lieu d’être un ensemble de mouvements parmi d’autres, pourrait-elle organiser la politique autour d’elle ? Peut-elle aspirer à définir l’horizon politique comme l’ont fait, à d’autres périodes, le libéralisme, puis les socialismes, le néolibéralisme et enfin, plus récemment, les partis illibéraux ou néo-fascistes dont l’ascendant ne cesse de croître ? Peut-elle apprendre de l’histoire sociale comment émergent les nouveaux mouvements politiques et comment ils gagnent la lutte pour les idées, bien avant de pouvoir traduire leurs avancées dans des partis et des élections ?
Il y a urgence à donner plus de consistance et plus d’autonomie à l’écologie étant donné l’effondrement de « l’ordre international », l’immensité de la catastrophe en cours, l’insatisfaction générale sur l’offre politique des partis traditionnels, révélée entre autres par l’ampleur de l’abstention. Or s’il existe bien des mouvements écologiques et même des partis qui en font leur drapeau, ils sont pourtant loin d’être ceux qui définissent autour d’eux, à leur manière et dans leurs propres termes, les fronts de lutte permettant de repérer l’ensemble des alliés et des adversaires du paysage politique. Plusieurs décennies après leurs débuts, ils restent dépendants des anciens clivages, ce qui limite leurs recherches d’alliances et diminue leur liberté de manœuvre. Si elle veut exister, l’écologie politique ne doit pas se laisser définir par d’autres et doit détecter, par elle-même et pour elle-même, les nouvelles sources d’injustice qu’elle a détectées et les nouveaux fronts de lutte qu’elle a repérés.
Un ouvrage audacieux...
Il y a urgence à donner plus de consistance et plus d’autonomie à l’écologie étant donné l’effondrement de « l’ordre international », l’immensité de la catastrophe en cours, l’insatisfaction générale sur l’offre politique des partis traditionnels, révélée entre autres par l’ampleur de l’abstention. Or s’il existe bien des mouvements écologiques et même des partis qui en font leur drapeau, ils sont pourtant loin d’être ceux qui définissent autour d’eux, à leur manière et dans leurs propres termes, les fronts de lutte permettant de repérer l’ensemble des alliés et des adversaires du paysage politique. Plusieurs décennies après leurs débuts, ils restent dépendants des anciens clivages, ce qui limite leurs recherches d’alliances et diminue leur liberté de manœuvre. Si elle veut exister, l’écologie politique ne doit pas se laisser définir par d’autres et doit détecter, par elle-même et pour elle-même, les nouvelles sources d’injustice qu’elle a détectées et les nouveaux fronts de lutte qu’elle a repérés.
Un ouvrage audacieux...
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