- EAN13
- 9782490077588
- ISBN
- 978-2-490-07758-8
- Éditeur
- B42
- Date de publication
- 20/08/2021
- Collection
- ESTHETIQUE DES
- Nombre de pages
- 219
- Dimensions
- 18 x 11 x 1,5 cm
- Poids
- 168 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
Les années 2000 ont été marquées le développement du mouvement maker (résultat de la convergence entre la culture numérique de l’open source et des savoir-faire artisanaux), du do it yourself et de la fabrication numérique à l’échelle individuelle, remettant en cause la frontière entre experts et citoyens ordinaires.
En bousculant les codes traditionnels du travail, de la production et de l’esprit d’entreprise, le bourgeonnement de pratiques créatives collectives au sein de communautés d’amateurs (notamment par le biais des FabLabs) a entrainé une métamorphose du capitalisme industriel tel qu’il prévalait jusqu’alors. Les activités de création et de fabrication numérique entendues comme les expressions les plus avancées de nouvelles logiques de production ont engendré des schémas de travail qui ont redessiné peu à peu les contours d’une production revendiquée comme appartenant au courant de l’open design, plus « ouverte », libre ou décentralisée.
Plus qu’un état des lieux, l’enquête conduite par Camille Bosqué revient sur des objets ou projets emblématiques du mouvement maker qui ont contribué à renforcer l’importance de l’open design dans le développement de produits concrets, de machines et de systèmes spécifiques au moyen d’informations partagées par tous.
Dès lors, ce livre propose d’envisager le design non pas comme une technique ou un métier au service de la rentabilité et de la production de l’industrie classique, mais davantage comme une manière de faire plus exploratoire, qui prend forme dans les marges et se situe historiquement au cœur de multiples contradictions et débats.
En bousculant les codes traditionnels du travail, de la production et de l’esprit d’entreprise, le bourgeonnement de pratiques créatives collectives au sein de communautés d’amateurs (notamment par le biais des FabLabs) a entrainé une métamorphose du capitalisme industriel tel qu’il prévalait jusqu’alors. Les activités de création et de fabrication numérique entendues comme les expressions les plus avancées de nouvelles logiques de production ont engendré des schémas de travail qui ont redessiné peu à peu les contours d’une production revendiquée comme appartenant au courant de l’open design, plus « ouverte », libre ou décentralisée.
Plus qu’un état des lieux, l’enquête conduite par Camille Bosqué revient sur des objets ou projets emblématiques du mouvement maker qui ont contribué à renforcer l’importance de l’open design dans le développement de produits concrets, de machines et de systèmes spécifiques au moyen d’informations partagées par tous.
Dès lors, ce livre propose d’envisager le design non pas comme une technique ou un métier au service de la rentabilité et de la production de l’industrie classique, mais davantage comme une manière de faire plus exploratoire, qui prend forme dans les marges et se situe historiquement au cœur de multiples contradictions et débats.
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