Revue générale n°3 – printemps 2020

Contributions de Line Alexandre, Danielle Bajomée, Jean-Baptiste Baronian,
Pierre-Olivier Beckers-Vieujant, Véronique Bergen, Laurence Boudart,
Christophe Boutin, Patrick Clastres, Olivier Dard, Guy Delhasse, Luc Dellisse,
Francis Delpérée, Jean De Munck, Renaud Denuit, Marcel Detiège, Nausicaa
Dewez, Christopher Gérard, Jean Jauniaux, Jean Lacroix, Fanny Lamby, Alexandre
Lansmans, Henri de Meeûs, Louis Mores, Gérald Purnelle, Frédéric Rouvillois,
Frédéric Saenen, Jean-Frédéric Staes, Louise Van Brabant, Dries Vanysacker,
Myriam Watthee-Delmotte, Tanguy de Wilde d'Estmael, Thierry Zintz.

Avec des poèmes inédits de Henry de Montherlant

D'après la définition du CIO, l’olympisme se veut «une philosophie de la vie,
exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la
volonté et de l’esprit». Mais les valeurs physiques, intellectuelles,
culturelles que l’olympisme véhicule depuis son origine sont-elles encore
d’actualité, à une époque où le sport est devenu un spectacle, où l’individu
est davantage poussé à vouer un culte à la performance qu’à l’équilibre, où
les fondements humanistes et l’éthique des olympiades sont parfois compliqués
ou compromis par les intérêts géopolitiques, idéologiques, sociaux,
financiers, qu’implique leur mise en oeuvre pratique? Un siècle après la tenue
des premiers (et derniers) JO organisés en Belgique à Anvers, et à quelques
mois de l’ouverture de ceux de Tokyo, notre dossier propose de rassembler des
contributions issues d’acteurs et de penseurs de l’olympisme, afin de
réévaluer, d’hier à demain, les enjeux d’un idéal qui, bien qu’issu d’un
moment précis de l’histoire occidentale, nous confronte cycliquement à une
certaine vision de l’universalité.