- EAN13
- 9782728313778
- Éditeur
- Publications de l’École française de Rome
- Date de publication
- 24/02/2021
- Collection
- Collection de l'École française de Rome
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Religion romaine et esclavage au Haut-Empire
Rome, Latium et Campanie
Bassir Amiri
Publications de l’École française de Rome
Collection de l'École française de Rome
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La réalité juridique de l’esclave à Rome et l’approche économique de
l’esclavage ont longtemps figé nos représentations de la place de l’esclave
dans la société romaine. C’est l’objet de cet ouvrage, à partir de la
confrontation des sources littéraires et de la riche documentation
épigraphique, iconographique et archéologique de Rome, du Latium et de la
Campanie, du Ier siècle avant notre ère au IIIe siècle ap. J.-C., que de
proposer une réévaluation de la situation de l’esclave sous l’angle de sa
participation à la vie religieuse, en réfutant l’idée d’une exclusion induite
par le modèle de la religion civique. En interrogeant les modalités d’accès
des esclaves aux pratiques religieuses, leur participation aux sacrifices
publics, aux cultes des uici, des collegia, de la familia, l’ouvrage pose la
question de la nature de leur engagement, de leur initiative, voire de leur
autorité dans le cadre d’une religion ritualiste, où les obligations sont
conditionnées par le statut, mais où, pour les esclaves, la sociabilité joue
un rôle fondamental. S’il n’y a pas de religion propre aux esclaves, c’est
bien parce que chacun est à même de participer à la vie religieuse des
structures romaines en vertu de l’enchevêtrement des réseaux auxquels il
appartient.
l’esclavage ont longtemps figé nos représentations de la place de l’esclave
dans la société romaine. C’est l’objet de cet ouvrage, à partir de la
confrontation des sources littéraires et de la riche documentation
épigraphique, iconographique et archéologique de Rome, du Latium et de la
Campanie, du Ier siècle avant notre ère au IIIe siècle ap. J.-C., que de
proposer une réévaluation de la situation de l’esclave sous l’angle de sa
participation à la vie religieuse, en réfutant l’idée d’une exclusion induite
par le modèle de la religion civique. En interrogeant les modalités d’accès
des esclaves aux pratiques religieuses, leur participation aux sacrifices
publics, aux cultes des uici, des collegia, de la familia, l’ouvrage pose la
question de la nature de leur engagement, de leur initiative, voire de leur
autorité dans le cadre d’une religion ritualiste, où les obligations sont
conditionnées par le statut, mais où, pour les esclaves, la sociabilité joue
un rôle fondamental. S’il n’y a pas de religion propre aux esclaves, c’est
bien parce que chacun est à même de participer à la vie religieuse des
structures romaines en vertu de l’enchevêtrement des réseaux auxquels il
appartient.
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