- EAN13
- 9782251911625
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 27/04/2020
- Collection
- La Roue à livres
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Soixante-cinq tableaux – réels ou fictifs ?- sont ici décrits par Philostrate,
rhéteur du second siècle de notre ère et auteur de la très célèbre Vie
d’Apollonios de Tyane. Dans ce texte fondateur, Philostrate institue un
dialogue entre le critique et le spectateur, forçant ce dernier à participer à
la scène, le plus souvent d’inspiration mythologique, que montre l’œuvre
peinte : ce procédé qu’utilise Diderot dans ses fameux Salons, vise, avec
succès, à susciter l’émotion du visiteur. La Galerie de tableaux de
Philostrate est plus qu’un document unique sur la peinture antique : elle a
inspiré les plus grands artistes de la Renaissance, nourri la réflexion sur
l’art d’auteurs tels que Goethe, et a, surtout, véritablement créé le langage
de l’esthétique. Cette édition, qui reprend, en la corrigeant, la traduction
d’Auguste Bougot publiée en 1881, est illustrée de quelques-unes des gravures
maniéristes dont fut enrichie, en 1614, la première traduction française de
cette œuvre. François Lissarrague est directeur de recherches au C.N.R.S.
(Centre Louis-Gernet)
rhéteur du second siècle de notre ère et auteur de la très célèbre Vie
d’Apollonios de Tyane. Dans ce texte fondateur, Philostrate institue un
dialogue entre le critique et le spectateur, forçant ce dernier à participer à
la scène, le plus souvent d’inspiration mythologique, que montre l’œuvre
peinte : ce procédé qu’utilise Diderot dans ses fameux Salons, vise, avec
succès, à susciter l’émotion du visiteur. La Galerie de tableaux de
Philostrate est plus qu’un document unique sur la peinture antique : elle a
inspiré les plus grands artistes de la Renaissance, nourri la réflexion sur
l’art d’auteurs tels que Goethe, et a, surtout, véritablement créé le langage
de l’esthétique. Cette édition, qui reprend, en la corrigeant, la traduction
d’Auguste Bougot publiée en 1881, est illustrée de quelques-unes des gravures
maniéristes dont fut enrichie, en 1614, la première traduction française de
cette œuvre. François Lissarrague est directeur de recherches au C.N.R.S.
(Centre Louis-Gernet)
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