Le dénouement d'une analyse
EAN13
9782081271326
Éditeur
Flammarion
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Le dénouement d'une analyse

Flammarion

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Une analyse se termine-t-elle ? La longueur des cures passe parfois pour le
résultat des conceptions théoriques et de la pratique des analystes
contemporains. Mais en allait-il autrement il y a quelques décennies ? Freud
lui-même se plaignait, en 1937, de la difficulté qu'il y avait à écourter la
durée des analyses. L'immense majorité des analyses s'interrompt, au mieux,
sur un effet thérapeutique heureux, mais elles ne sont pas pour autant
achevées. Son procès reste-t-il seulement suspendu dans des conditions plus ou
moins précaires ? Peut-il s'interrompre à un moment d'équilibre, permettant à
l'analysant d'en finir avec le lien étrange qui l'attache moins à l'analyste
qu'à ce qu'il ignore dans sa propre parole ? Existe-t-il au contraire une fin
logique, aussi certainement calculable que les conditions qui ont présidé à
l'entrée dans la cure ? Si Freud a évoqué la question de la fin de l'analyse
tout au long de son œuvre - avant tout dans les termes d'un objectif
thérapeutique plus ou moins bien rempli - il ne l'abordera dans sa spécificité
qu'au terme de sa vie. Tout en montrant la continuité qui existe de Freud à
Lacan, G. Pommier tente de dégager ce qui, dans une analyse, peut logiquement
se dénouer de ce qui restera indéfini. Faire la part entre le fini et l'infini
est un enjeu d'importance, qui permet de délimiter ce que l'on peut attendre
de l'invention freudienne.
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